jeudi 7 mars 2013

Mangez moi, mangez moi, mangez moooiii

Le cliché d'outre manche par excellence : la nourriture ! Yorkshire Pudding ça vous dit quelque chose ?
Mais qui aurait envie de cette nourriture de rosbif, nous grenouillettes que nous sommes ! Nous, on a le vin, le pain (humm baguette), le saucisson, le pâté, le fromage... Nous on a des pâtisseries, les croissants, les chocolatines (brace yourself, le langue du sud ouest is coming)... Enfin bref, on est fier de notre popote frenchy !
Et bien, chers amis, tout n'est pas à jeter dans la nourriture british et scottish !
Bon ok, je vous le concède, la plat national écossais, le bien nommé Haggis, je n'ose même pas l'approcher. Prenez tous les abats de mouton, mettez des épices et de l'avoine, tout ça dans une panse de brebis, cuisson = Haggis. A celui qui ose en manger devant moi, je lui paye une bière !
Cependant, les steak-pies et autres merveilles tourtières se révèlent être excellentes ! Sans parler de l'éternel fish & chips, plat sur le pouce, gras à souhait, mais tellement bon !
Mais au delà du salé, il est dans ce pays des killer de régime tellement puissant que vous ne sauriez y résister. Je parle bien sur des cakes, sponges, muffins, cookies, cupcakes, scones et autres délices beurrés, colorés... S'il y a bien un registre culinaire dans lequel les scots devaient exceller, c'est bien celui-ci ! Vous ne rentrez pas dans un café sans lorgner sur ces parts belles et chatoyantes... le tout accompagné d'un thé, d'un chocolat-chaud-marshmallow-cream-on-it (anything else? yes, your number please), d'un latte, d'un cappucino ! Ohlala...
Alors, bon, c'est bien sympa de les avoir tout près dans l'assiette mais le vrai challenge, c'est de la faire ! Voici le premier résultat, testé et approuvé par des testeurs très exigeants, dignes de Top Chef.
Bien, bien tout ça, mais il faut quand même rester réaliste : faites du sport ! Toutes ces jolies calories ne s'éliminent pas toutes seules... 



dimanche 3 mars 2013

Glasgow la magnifique

Dans beaucoup de pays, on remarque la tendance suivante : une capitale, remplie d'histoire et de beaux bâtiments, du charme et le cosy d'une époque reculée ; une ville économique, que l'on découvre de prime abord par ses building touchant le ciel, et une alternance d'ancien/moderne parfois déconcertante ! L'Ecosse ne fait exception à cette règle. Car comme on me l'a fait remarqué, la vrai Ecosse, c'est Glasgow ! Grande ville dominée par des tours, elle est beaucoup moins fancy qu'Edinburgh, mais le centre ville regorge de petits coins biens sympathiques.
Sa cathédrale médiévale, superbe, se trouve juste derrière l'université. Et à côté, le cimetière, très accueillant (et ce n'est pas ironique) offre déjà une idée de l'importance de cette ville à l'époque. La Glasgow Necropolis, il se fait appeler (fantômes où êtes vous ?). On croise des tombes d'éminents de la ville, beaucoup de militaires. Les écossais ont un culte assez fort de la mémoire des tombés au champ d'honneur. En témoigne les nombreuses plaques commémoratives dans les endroits religieux.
Le Glasgow Green, grande étendue verte à l'écossaise offre un peu de fraicheur dans ce monde de pierres. Une grande serre vous donne même l'occasion de faire un voyage express dans les îles (et à ça, on ne dira jamais non).
Plus atypique, le marché au puce, bric à brac impressionnant d'objets en tout genre, semble être un rendez-vous très populaire du week-end...
Mais on ne peut pas passer à Glasgow sans admirer l'oeuvre de l'enfant de la ville, l'architecte designer Macintosh. D'un musée retraçant son oeuvre au café designé par ses soins (où le thé est excellent d'ailleurs), il est omniprésent. Faut dire que ses chaises sont sympas, jolies, si on aime le style art déco.
En se baladant dans les rues, on peut croiser des musiciens, au style plus ou moins conceptuel. Mais surtout des groupes de musique traditionnelle. Vous les mettriez dans Braveheart, ils ne feraient pas tâche du tout ! Même avec leur bouille de guerriers, ils vous deviennent tout de suite fort attachant. Pourquoi pas se mettre au pipe d'ailleurs ?
En résumé, cette ville plus middle class, mais tout à fait charmante, est incontournable lors d'un trip in Scotland ! Car quelque soit notre goût, il a toujours quelque chose à y faire !


vendredi 1 mars 2013

Tout n'est qu'illusion

Parmi les nombreuses attractions touristiques d'Edinburgh, on a souvent du mal à faire des choix. Mais voilà bien un lieu qu'il est avisé de conseiller à tous ceux qui ont su garder une âme d'enfant !
Tout en haut de Royal Mile se trouve une tour blanche. En haut de cette tour un miroir, des lentilles, une grande vasque blanche dans une salle noire. Et des touristes (oui, faut pas se leurrer...) qui regardent d'un air émerveillé la ville d'Edinburgh qui se dessine sur cette vasque. Un bon moyen de faire le "tour" de la ville. 
On découvre (très bête d'avoir fait n'importe quoi dessus) qu'on est épié lorsqu'on est sur le parvis en face du château. La gentille personne qui vous fait l'explication encourage même les enfants à vous prendre virtuellement sur une feuille de papier et de vous jeter au sol... Privé de la vue sur Arthur's Seat par une grande tour d'église, et accessoirement la neige, on redescend les étages. 
Et c'est là, quel que soit votre âge, que vous redevenez a kid. Illusions d'optiques, jeux de lumière, on se prend vite au jeu. Un petit tour dans le vortex après, pour vous rappeler qu'est ce que ça fait d'avoir trop bu (si vous vous en souvenez pas de veille).
Tout cela pour en arriver à la conclusion philosophique du jour : gardons notre âme d'enfant ! Franchement, soyez honnête, mettre vos doigts sur une boule avec des rayons verts attirés par votre main, ça vous fait sentir (un peu) puissant. Et finalement avec juste des illusions d'optiques, la vie devient plus rose.

Citation du jour : Make the wind not blow your kilt

Mais revenons en à la dure réalité : même les erasmus doivent travailler de temps en temps. Prochainement un article sur un sujet agro-écosso-enviro-erasmus... pourquoi pas, soyons fou, parler d'abeilles en Ecosse ? (big up mes ptutrices !)



(PS : celle ci est pour toi Raph)

dimanche 24 février 2013

Château d'un jour, château toujours

L'Ecosse est connue pour bien des choses : kilts, pipes, danses, whisky... mais aussi ses châteaux ! 
Bien la plupart des villes, pour peu qu'elles soient importante, en possède un. Avec chacun son lot d'histoires, belles ou sanglantes au choix. Même que des fantômes peuvent y apparaitre.
Prenons le château de Stirling, petite ville à une heure d'Edinburgh. Demeure de James IV et James V, et lieu de couronnement de Mary Queen of Scots, on a du mal à s'imaginer qu'il était paré de jaune vif lors de son apogée. Car oui, les écossais avaient un besoin de "soleil artificiel" même à l'époque. Enfin les écossais... pas que ! Une française a été à la tête de l'Ecosse l'espace de quelques années. Marié au roi d'Ecosse (qui s'était avant elle, marié à une autre française qui a pas tenu deux semaines...), elle a assuré la régence à la mort de son époux. Elle a "imposé" à l'époque alors un style franco-écossais dans les vêtements. Qui l'eu cru ?
Mais venons en au majestueux Edinburgh Castle. Du haut de son monticule de pierre noire, il surmonte la ville et offre aux plus chanceux une vue imprenable, quasi à 360° sur la ville. Loin de l'imaginer, il abrite de nombreux monuments et musées militaires. Les costumes chatoyants côtoient belles épées et bagpipes en tous genre. Apparemment, il s'y produit encore des cérémonies, car on pouvait croiser des hommes en kilts et des femmes en robes de cocktails, talons aiguilles (sur des montées en pavés, pas très utile dirons nous)... les écossais ont le sens de la parade ! Entre deux tours, vous pouvez avoir le bonheur suprême de devenir princesse d'Ecosse 5 secondes, vous sentir puissante avec votre tiare médiévale...
Mais partie impressionante de ce château : les joyaux de la couronne. Il est vrai que l'on oublie souvent que l'Ecosse était un pays à part entière il fut un temps. Les diamants, rubis, émeraudes de la couronne feraient baver n'importe qui. Mais le plus impressionnant dans la pièce reste les portes blindées ! On se croirait presque dans un film.
Bref, les châteaux ici, ça ne rigole pas ! Par contre je n'ai toujours pas croisé de fantôme... à moins qu'il y en ait un derrière ma porte actuellement qui se poile de me voir écrire ça...


vendredi 8 février 2013

Quand la découverte deviendra du quotidien

Bien le bonjour cher amis que j'ai un peu délaissé depuis quelques jours. Il faut dire que les journées toujours aussi remplies en riches en émotions !
Au fil du temps, encore des découverte, mais aussi l'établissement dans le mode de vie britannique, osons dire écossais pour les plus susceptibles se réalisent...
Car dans Edinburgh, y'a un Starbucks sur Royal Mile, qui finira par ne connaitre que nous. De bon cafés à 20min de chez soi dans un cadre de rêve, what else? (et oui, j'aime le marketing concurrentiel).
Dans Edinburgh il y a Primark : temple de la fringue, assassin du porte-monnaie, mais tellement, tellement bien.
Il y a aussi les arrêts de bus, que l'on perd, que l'on retrouve, que l'on regarde d'un air stressé quand on a un rendez-vous. Après 10 jours on monte dans l'impérial, un peu blasé et on repère de loin cet arrêt sur lequel on se jetait avant.
Le Muséum, un lieu de rêve, gratuit, bric-à-brac, si agréable, qu'on sait qu'il deviendra l'un de nos lieux favori (avec en plus des dinos, Mouthy en est tout heureux).
Les Charity Shop, qui vous font réfléchir. Emmaeus à l'anglaise, présents à tous les coins de rue pour toutes les causes possibles et imaginables. Offrez vous des meubles à moins de 10£, une robe de soirée en tafetas à ce même prix, ou encore des talons superbes, certainement portés une fois. Mais surtout, ce qui fait la force de ces lieux, c'est la gentillesse des bénévoles. La capacité à donner du temps pour l'autre ici parait très importante. C'est un fait à méditer.
Mais aussi et surtout, son chez-soi, avec un lit chaud et accueillant, des meubles que l'on s'est offert, et pleins de projets de déco à résoudre dans les jours qui viennent.
Et cependant le manque de certains que l'on aurait aimé mettre dans la valise pour partager ces découvertes avant qu'elles deviennent du quotidien. Le temps court, qu'on se le dise. Mais malgré la distance, on se rend petit à petit compte, que le coeur est avec ceux que l'on chéri, même loin. Les sentiments sont les meilleurs liens : ils traversent les frontières sans passeport, les montagnes, la mer pour rejoindre ceux restés dans ce qui est et sera toujours sa maison.

dimanche 3 février 2013

The seaside

Venant du sud et du bord de mer, on a tendance à sacraliser celle-ci. Lieu de récréation, détente, et même voir de méditation, le quartier de Portobello dans Edinburgh ne fait exception à la règle.
A 30 petites minutes du centre ville, se trouve une promenade en bord de mer bien sympathique. Tout y est pour se délasser : le sable, la mer...
Mais c'est sans compter sur les aléas inhérents au nord ! D'une part, l'eau. Qui ne rêverait pas de courir et se jeter à corps perdu dans les vagues ? On serait bien avisé de ne pas le faire ici. A en croire l'expérience de mes doigts gelés, se baigner ici relève, certes du courage, mais un peu aussi de la folie. J'ai tout de même vu quelqu'un en maillot de bain...
Et ensuite, problème rencontré depuis l'arrivée dans Edinburgh : le vent. A tous les sudistes qui pensent que le Mistral et la Tramontane sont des vents froids et forts, et bien... comment dire... ils ont trouvé leur maître : le vent d'Edinburgh. Vicieux, il est capable de passer à travers les nombreuses couches de vêtements. Froid, il se fait un plaisir de vous rendre le nez aussi rouge que si vous aviez bu (et pas qu'un peu). Il est parfois accompagné de son amie la pluie, froide elle aussi. Et elle se fait un plaisir de vous coller à la peau, histoire de vous rappeler que votre peau, habituée au soleil chaud même en hiver, doit s'endurcir pour survivre à ce pays.
Mais ne soyons pas mauvaise langue : il y a de beaux moments ensoleillés dans Edinburgh ! Il parait même que c'est une ville considérée comme sèche par rapport au reste de l'Ecosse. Maintenant on comprend pourquoi il y a si peu de cultures, le sol est détrempé quasi en permanence. Et puis, 0°C pour une ville qui est sur la même latitude que Moscou, ben, on va pas trop se plaindre.
Revenons en à la mer. Au loin, on peut apercevoir des paquebots, car Edinburgh est avant tout un port. Le quartier (et on pourrait même dire la ville) de Leith est basé sur cette activité portuaire, que je ne manquerai pas de citer dans les prochains articles de ce blog.
Sur cette image de grandeur qu'est la mer, on se prendrait presque à rêver de grands voyages...

PS : Mouthy, suite à un rhume inopiné, a du rester au "chaud"... il reviendra sur les photos de ce blog asap !

vendredi 1 février 2013

De la gentillesse des écossais : here is your new family

Quand on est étranger et qu'on débarque dans un pays pour étudier, il y a quelques petites choses à manager : se diriger, trouver les lieux de rendez-vous, découvrir de nouvelles personnes...
Ce qui rend l'Ecosse encore plus amazing que amazing,  c'est bien la gentillesse de ses habitants ! A chaque situation, ils sont toujours prêt à aider, indiquer, et même accompagner (si, si, je ne mens pas).
Depuis quelques jours, voilà la recette du bonheur dans Edinburgh...
Demandez si vous prenez bien le bon bus, ils iront vous aider à checker les heures.
Allez vous faire faire un jeu de clé, on vous fera une réduction parce que vous êtes étranger et que vous venez d'arriver.
Demandez au bus driver votre chemin parce que vous vous êtes trompé de bus (mais y'avait 5 marqué dessus ! Mais avec un 1 devant le 5...) il vous aidera d'une part à descendre à un arrêt qui dessert plein d'autres lignes, mais il va aussi vous expliquer comment prendre un autre bus ou retrouver votre chemin dans le centre ville. Enfin, toutes ces infos vous sont utiles si vous les comprenez. Et avec le Scottish accent c'est pas gagné (dudyouundestand?? euh... yes, yes...).
Demandez votre chemin dans un boui-boui indien, on vous indiquera la right way (ben oui, entre accents étrangers respectifs, on se comprend).
Ayez une présentation générale de l'école avec un prof qui vous dit d'étudier un peu et de sortir beaucoup (sounds crazy, doesn't it?).
Faites vous inviter par des écossais tellement gentil qu'il vous disent que chez eux, c'est votre seconde maison en Ecosse. Mangez chez eux. Adoptez chez eux. Sentez vous plus accueilli et scottish que jamais. Mon dieu, comment des gens peuvent être aussi prévenant ?
Faisons une aparté sur les écossais et parlons des étudiants Erasmus : tous plus gentils et cool les uns que les autres. On commence à se construire des souvenirs ensemble. Grâce à eux, ce semestre sera encore plus sous le signe de la découverte et du partage !
Et big up à tous ceux que j'oublie ce soir, car tant de choses arrivent en ce moment qu'il est impossible de tout synthétiser en un article de blog. A ceux qui hésitent encore à partir : même si certaines personnes vous manquent affreusement loin de chez vous, ne perdez pas les opportunités. La vie comme celle-ci vaut plus que la peine d'être vécue. Elle doit être vécue.