mardi 29 janvier 2013

Les premières fois

Comme me le suggérait une de mes compatriotes Erasmus (a.k.a Andréa) on est comme Romain Duris au début de l'Auberge Espagnole : on arpente des rues que l'on ne connait pas, et dans quelques semaines nous connaitrons les moindres recoins de celles-ci. Il faut bien une première fois à tout.
Première fois qu'on veut prendre le bus : traverser et se rendre compte qu'on est pas dans le bon sens, parce que dans ce pays, ils ont eu la bonne idée de rouler à gauche. Première fois qu'on traverse et qu'on manque se faire écraser parce qu'on a pas regardé du bon côté aussi. Se faire éclabousser d'eau de pluie en supplément.
Première fois qu'on va dans un café du campus : on se ruine en hot chocolate, muffins et sweet cakes. Les kilos en moins du porte-monnaie se retrouvent directement sur soi.
Première fois qu'on demande au chauffeur de bus une direction : un accent tellement fort qu'on suppose que l'anglais, en fait, c'est pas la langue locale.
Première fois qu'on s'offre un portable en 15min chrono et qu'on l'ouvre dans une galerie marchande, voir s'il marche.
Première grosse rincée avec du vent à décorner les boeufs : mission élimination des calories prises au café plus tôt dans la journée pour rejoindre un endroit sec.
Premières courses au supermarché : où sont mes produits chéris ? Restés en France je le crains... Il ne reste plus qu'à créer des dépendances à la UK food. De plus que les magasins ferment à 17h30. Je crois qu'il va falloir faire un emploi du temps pour arrêter de faire les courses à l'arrache.
Premiers cours : où comment avoir un mal de tête de concentration (chose qui n'est pas arrivée depuis la prépa). Et confirmation que la marge de progression en anglais est réelle, tangible et nécessaire.
Bref, pleins de premières fois qui resterons gravées dans la mémoire. Et il y en aura d'autres, plus fortes en émotions encore... See you guys!

lundi 28 janvier 2013

Heathrow la fourmilière et arrivée en terre inconnue (plus pour très longtemps)

A tous ceux qui pensent que Paris Roissy est un enfer, je peux leur garantir que j'ai trouvé pire : London Heathrow. Une véritable fourmilière d'où partent toutes les 20-30 secondes des avions plus gros les uns que les autres. Pourtant, on est amadoué lorsqu'on arrive : vue sur Londres, sa City, le stade olympique tout "neuf"... Mais une fois les pieds au sol c'est une autre chose. Pas besoin de faire un footing le soir, vous faites déjà quelques kilomètres à chercher où trouver votre porte d'embarquement. Après un café Starbucks salutaire, on remonte dans un avion bondé, et on observe durant le trajet pour le décollage au moins 5 autres oiseaux de fer quitter le tarmac. Et une fois dans le ciel, ils nous semblent si proches que l'on se croit un instant dans un vol d'oiseaux sauvages. Bref, premier sentiment sur le sol UKien, je suis moins qu'une goutte d'eau dans ce monde immense !
Au bout d'un peu plus d'une heure à survoler la Grande-Bretagne, on voit se profiler au loin des montagnes enneigées et la mer. La mer du Nord. Et moi qui pensait que l'Atlantique était froide... je pense que la Méditerranée sera mes Caraïbes au retour. Un coup de bus chargé de pas moins de 30-40kg de bagages, et me voilà en centre ville d'Edinburgh. Le château à droite, les boutiques à gauche. Je sens que ce quartier va devenir un de mes espaces principaux de vie. Petit à petit, je réalise doucement que ça y est le rêve est lancé. Edinburgh, je suis là. Et de ma petite chambre froide (note à tous ceux qui viendront aux UK, les chambres ça ne se chauffe pas...) dans ma super coloc, je peux me dire : enfin, tu l'as fait. Maintenant à toi que construire la suite du rêve...


mardi 15 janvier 2013

Bienvenue !

Bonjour à tous !

Dans quelques jours, le commencement de cette "aventure" sera imminent.
Un peu de patience...

Mouthy, la mascotte de ce blog, se prépare à vous faire découvrir le quotidien d'un étudiant dans la merveilleuse ville d'Edinburgh !

A très bientôt sur le chemin de l'Ecosse !