dimanche 24 février 2013

Château d'un jour, château toujours

L'Ecosse est connue pour bien des choses : kilts, pipes, danses, whisky... mais aussi ses châteaux ! 
Bien la plupart des villes, pour peu qu'elles soient importante, en possède un. Avec chacun son lot d'histoires, belles ou sanglantes au choix. Même que des fantômes peuvent y apparaitre.
Prenons le château de Stirling, petite ville à une heure d'Edinburgh. Demeure de James IV et James V, et lieu de couronnement de Mary Queen of Scots, on a du mal à s'imaginer qu'il était paré de jaune vif lors de son apogée. Car oui, les écossais avaient un besoin de "soleil artificiel" même à l'époque. Enfin les écossais... pas que ! Une française a été à la tête de l'Ecosse l'espace de quelques années. Marié au roi d'Ecosse (qui s'était avant elle, marié à une autre française qui a pas tenu deux semaines...), elle a assuré la régence à la mort de son époux. Elle a "imposé" à l'époque alors un style franco-écossais dans les vêtements. Qui l'eu cru ?
Mais venons en au majestueux Edinburgh Castle. Du haut de son monticule de pierre noire, il surmonte la ville et offre aux plus chanceux une vue imprenable, quasi à 360° sur la ville. Loin de l'imaginer, il abrite de nombreux monuments et musées militaires. Les costumes chatoyants côtoient belles épées et bagpipes en tous genre. Apparemment, il s'y produit encore des cérémonies, car on pouvait croiser des hommes en kilts et des femmes en robes de cocktails, talons aiguilles (sur des montées en pavés, pas très utile dirons nous)... les écossais ont le sens de la parade ! Entre deux tours, vous pouvez avoir le bonheur suprême de devenir princesse d'Ecosse 5 secondes, vous sentir puissante avec votre tiare médiévale...
Mais partie impressionante de ce château : les joyaux de la couronne. Il est vrai que l'on oublie souvent que l'Ecosse était un pays à part entière il fut un temps. Les diamants, rubis, émeraudes de la couronne feraient baver n'importe qui. Mais le plus impressionnant dans la pièce reste les portes blindées ! On se croirait presque dans un film.
Bref, les châteaux ici, ça ne rigole pas ! Par contre je n'ai toujours pas croisé de fantôme... à moins qu'il y en ait un derrière ma porte actuellement qui se poile de me voir écrire ça...


vendredi 8 février 2013

Quand la découverte deviendra du quotidien

Bien le bonjour cher amis que j'ai un peu délaissé depuis quelques jours. Il faut dire que les journées toujours aussi remplies en riches en émotions !
Au fil du temps, encore des découverte, mais aussi l'établissement dans le mode de vie britannique, osons dire écossais pour les plus susceptibles se réalisent...
Car dans Edinburgh, y'a un Starbucks sur Royal Mile, qui finira par ne connaitre que nous. De bon cafés à 20min de chez soi dans un cadre de rêve, what else? (et oui, j'aime le marketing concurrentiel).
Dans Edinburgh il y a Primark : temple de la fringue, assassin du porte-monnaie, mais tellement, tellement bien.
Il y a aussi les arrêts de bus, que l'on perd, que l'on retrouve, que l'on regarde d'un air stressé quand on a un rendez-vous. Après 10 jours on monte dans l'impérial, un peu blasé et on repère de loin cet arrêt sur lequel on se jetait avant.
Le Muséum, un lieu de rêve, gratuit, bric-à-brac, si agréable, qu'on sait qu'il deviendra l'un de nos lieux favori (avec en plus des dinos, Mouthy en est tout heureux).
Les Charity Shop, qui vous font réfléchir. Emmaeus à l'anglaise, présents à tous les coins de rue pour toutes les causes possibles et imaginables. Offrez vous des meubles à moins de 10£, une robe de soirée en tafetas à ce même prix, ou encore des talons superbes, certainement portés une fois. Mais surtout, ce qui fait la force de ces lieux, c'est la gentillesse des bénévoles. La capacité à donner du temps pour l'autre ici parait très importante. C'est un fait à méditer.
Mais aussi et surtout, son chez-soi, avec un lit chaud et accueillant, des meubles que l'on s'est offert, et pleins de projets de déco à résoudre dans les jours qui viennent.
Et cependant le manque de certains que l'on aurait aimé mettre dans la valise pour partager ces découvertes avant qu'elles deviennent du quotidien. Le temps court, qu'on se le dise. Mais malgré la distance, on se rend petit à petit compte, que le coeur est avec ceux que l'on chéri, même loin. Les sentiments sont les meilleurs liens : ils traversent les frontières sans passeport, les montagnes, la mer pour rejoindre ceux restés dans ce qui est et sera toujours sa maison.

dimanche 3 février 2013

The seaside

Venant du sud et du bord de mer, on a tendance à sacraliser celle-ci. Lieu de récréation, détente, et même voir de méditation, le quartier de Portobello dans Edinburgh ne fait exception à la règle.
A 30 petites minutes du centre ville, se trouve une promenade en bord de mer bien sympathique. Tout y est pour se délasser : le sable, la mer...
Mais c'est sans compter sur les aléas inhérents au nord ! D'une part, l'eau. Qui ne rêverait pas de courir et se jeter à corps perdu dans les vagues ? On serait bien avisé de ne pas le faire ici. A en croire l'expérience de mes doigts gelés, se baigner ici relève, certes du courage, mais un peu aussi de la folie. J'ai tout de même vu quelqu'un en maillot de bain...
Et ensuite, problème rencontré depuis l'arrivée dans Edinburgh : le vent. A tous les sudistes qui pensent que le Mistral et la Tramontane sont des vents froids et forts, et bien... comment dire... ils ont trouvé leur maître : le vent d'Edinburgh. Vicieux, il est capable de passer à travers les nombreuses couches de vêtements. Froid, il se fait un plaisir de vous rendre le nez aussi rouge que si vous aviez bu (et pas qu'un peu). Il est parfois accompagné de son amie la pluie, froide elle aussi. Et elle se fait un plaisir de vous coller à la peau, histoire de vous rappeler que votre peau, habituée au soleil chaud même en hiver, doit s'endurcir pour survivre à ce pays.
Mais ne soyons pas mauvaise langue : il y a de beaux moments ensoleillés dans Edinburgh ! Il parait même que c'est une ville considérée comme sèche par rapport au reste de l'Ecosse. Maintenant on comprend pourquoi il y a si peu de cultures, le sol est détrempé quasi en permanence. Et puis, 0°C pour une ville qui est sur la même latitude que Moscou, ben, on va pas trop se plaindre.
Revenons en à la mer. Au loin, on peut apercevoir des paquebots, car Edinburgh est avant tout un port. Le quartier (et on pourrait même dire la ville) de Leith est basé sur cette activité portuaire, que je ne manquerai pas de citer dans les prochains articles de ce blog.
Sur cette image de grandeur qu'est la mer, on se prendrait presque à rêver de grands voyages...

PS : Mouthy, suite à un rhume inopiné, a du rester au "chaud"... il reviendra sur les photos de ce blog asap !

vendredi 1 février 2013

De la gentillesse des écossais : here is your new family

Quand on est étranger et qu'on débarque dans un pays pour étudier, il y a quelques petites choses à manager : se diriger, trouver les lieux de rendez-vous, découvrir de nouvelles personnes...
Ce qui rend l'Ecosse encore plus amazing que amazing,  c'est bien la gentillesse de ses habitants ! A chaque situation, ils sont toujours prêt à aider, indiquer, et même accompagner (si, si, je ne mens pas).
Depuis quelques jours, voilà la recette du bonheur dans Edinburgh...
Demandez si vous prenez bien le bon bus, ils iront vous aider à checker les heures.
Allez vous faire faire un jeu de clé, on vous fera une réduction parce que vous êtes étranger et que vous venez d'arriver.
Demandez au bus driver votre chemin parce que vous vous êtes trompé de bus (mais y'avait 5 marqué dessus ! Mais avec un 1 devant le 5...) il vous aidera d'une part à descendre à un arrêt qui dessert plein d'autres lignes, mais il va aussi vous expliquer comment prendre un autre bus ou retrouver votre chemin dans le centre ville. Enfin, toutes ces infos vous sont utiles si vous les comprenez. Et avec le Scottish accent c'est pas gagné (dudyouundestand?? euh... yes, yes...).
Demandez votre chemin dans un boui-boui indien, on vous indiquera la right way (ben oui, entre accents étrangers respectifs, on se comprend).
Ayez une présentation générale de l'école avec un prof qui vous dit d'étudier un peu et de sortir beaucoup (sounds crazy, doesn't it?).
Faites vous inviter par des écossais tellement gentil qu'il vous disent que chez eux, c'est votre seconde maison en Ecosse. Mangez chez eux. Adoptez chez eux. Sentez vous plus accueilli et scottish que jamais. Mon dieu, comment des gens peuvent être aussi prévenant ?
Faisons une aparté sur les écossais et parlons des étudiants Erasmus : tous plus gentils et cool les uns que les autres. On commence à se construire des souvenirs ensemble. Grâce à eux, ce semestre sera encore plus sous le signe de la découverte et du partage !
Et big up à tous ceux que j'oublie ce soir, car tant de choses arrivent en ce moment qu'il est impossible de tout synthétiser en un article de blog. A ceux qui hésitent encore à partir : même si certaines personnes vous manquent affreusement loin de chez vous, ne perdez pas les opportunités. La vie comme celle-ci vaut plus que la peine d'être vécue. Elle doit être vécue.